Beauté de la langue française

C’est beau un mot.
C’est un voyage en soi. Un voyage dans l’histoire de la langue, un voyage aux confins des civilisations, un parcours durant lequel le mot s’enrichit, se transforme, change de sens mais perdure malgré les turpitudes. Il a ses ancêtres, ses cousins, ses faux amis, ses vrais ennemis (l’orthographe entre autre), il a son caractère, sa puissance évocatrice, sa sonorité qui parfois le sublime.

Le mot est à l’écriture ce que le migrant est à l’histoire des peuples. Il est né quelque part. Il n’y est pour rien, c’est ainsi.
Il a grandi sur sa terre natale, a pris ses aises, s’est émancipé et pour différentes raisons (envie d’ailleurs, rébellion, oppression ou sur demande du pays d’accueil) il peut décider de partir pour un long périple, s’arrêter en chemin ou traverser les frontières pour côtoyer de nouvelles langues.

Il s’adapte et devient plus autochtones que les autochtones puisqu’il s’est transformé pour s’intégrer. Il est devenu métis. Il ne veut pas se faire remarquer pour sa différence. Si bien qu’un jour, plus personne ne soupçonne que le mot n’est pas « de souche ». Ses enfants seront magnifiques, des petits mélanges aussi beaux que des dialectes, aussi régénérant qu’une langue nouvelle.

Les mots sont des noms, des noms propres (il y a des noms sales ?), des verbes, des adjectifs… je ne vais pas vous faire un cours de grammaire mais là où je veux en venir, c’est que si vous associez tout cela et bien ça donne des phrases !!

Trop bien !

Et suivant la manière dont vous articulez tout cela avec des termes bien choisis, et bien ça procure des émotions.

Encore mieux !

Avez-vous déjà versé une larme en lisant un livre ? Vous êtes-vous posé la question du pourquoi ? Tout est histoire d’émotion ressentie, de force de suggestion et d’empathie. C’est le but ultime de l’écrivain. S’effacer devant le pouvoir des mots, les laisser prendre leur propre envol et les faire parfois retomber directement dans un coeur.

Venez avec moi, je vous embarque dans l’univers du langage et des mots, de l’écriture, de la prose et bien sûr des livres.

Et ça va pas être un peu chiant tes histoires de mots ?

Détends toi, tu vas voir, c’est un magnifique plongée dans notre langue. Ah oui, au fait, je ne vous ai pas présenté Plumeau! Il se joint à nous pour cette aventure. Il n'est pas toujours de bonne humeur mais il adore la lecture. Merci de ta participation plumeau. Tu vas en avoir les plumes qui frétillent et ton chapeau tout retourné !

Non seulement ça ne sera pas chiant comme tu dis, mais ce sera ludique, fascinant, passionnant et je l’espère interactif.

Je vous souhaite un très bon voyage !

Les hommes ont la force, et tout devant eux croule ;
Ils sont le peuple, ils sont l’armée, ils sont la foule ;
Ils ont aux yeux la flamme, ils ont aux mains le fer ;
Ils font les dieux ; ils sont les dieux ; ils sont l’enfer ;

[…]

Mais les petits enfants viennent à leur secours.
L’enfant ne suit pas l’homme, ayant les pas trop courts,
Heureusement, il rit quand nous pleurons, il pleure
Quand nous rions ; son aile en tremblant nous effleure,
Et rien qu’en nous touchant nous transforme, et, sans bruit,
Met du jour dans nos cœurs plein d’orage et de nuit.

C’est en lisant ce poème de Victor Hugo que j’ai compris la beauté des mots, leur pouvoir évocateur et leur force de suggestion. Ce fut le déclic.

Je m’appelle Fabien et depuis ce jour-là, j’ai attrapé le virus de l’écriture. C’est devenu plus qu’une passion, une raison de vivre. L’écriture, sous toutes ses formes.

Venez avec moi (et avec plumeau), je vous emmène dans le monde enchanté et passionnant de l'écriture, des mots, de la lecture et et notre belle langue française.